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Ărramăt est un nouveau projet financé par le Fond de Recherche Nouvelles Frontières (FRNF) du Canada de 2021 à 2027. Ce projet a été développé en réponse à la crise mondiale de la biodiversité et de la santé.

«Ărramăt est un mot tamasheq, la langue des Kel Tamasheq (du peuple Touareg) des régions du Sahel et du Sahara. Il signifie à la fois un état de bien être de l’environnement (ihenzuzagh), des animaux (irezedjen) et des personnes (edinet), ce qui reflète notre vision holistique du monde ». (https://arramatproject.org)

Plus de 150 organisations de Peuples autochtones, universités et autres partenaires travailleront ensemble pour mettre en lumière les problèmes complexes de la perte de biodiversité et ses conséquences sur la santé et le bien-être. L'équipe du projet adoptera une approche large et inclura de nombreuses visions du monde et différentes méthodes de recherche (c'est-à-dire intersectionnalité, interdisciplinarité, transdisciplinarité). Les activités seront menées dans 70 types d'écosystèmes différents, notamment spirituels, culturels et économiques, car ceux-ci sont également importants pour les populations autochtones.

Le projet est dirigé par les universitaires et militants autochtones Danika Billie Littlechild (Carleton), Mariam Wallet Aboubakrine (ancienne présidente de l'Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones et membre de Tin Hinane) et Sherry Pictou (Dalhousie University). John O'Neil (ancien doyen de la santé publique à Simon Fraser) et Murray Humphries (codirecteur du Centre pour les peuples autochtones, la nutrition et l'environnement à l'Université McGill) sont également les chercheurs principaux du projet. L'Université de l'Alberta est l'établissement principal du projet (dirigé par Brenda Parlee, chercheuse principale désignée).

L’Association Tin Hinane félicite l’équipe entière du projet Ărramăt dont elle fait partie, pour l’audace et la persévérance à proposer, enfin, un projet de recherche d’une telle envergure, co-dirigé par des autochtones, qui réhausse les savoirs traditionnels autochtones et met en avant leurs priorités.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Mme Abby D’Souza à dsouza@ualberta.ca.

Traduction de l'article en tamasheq