la première réunion consultative régionale de l'Afrique de l'Ouest de l'Alliance des peuples autochtones et des communautés locales pour la conservation en Afrique (AICA) a eu lieu du 11 septembre au 13 2024 a Accra, Ghana . Cette réunion a été organisé par Forest Watch Ghana (FWG) et Civic Response, la rencontre a été coordonnée par Petter Osei Owusu, point focal régional de AICA Afrique de l'Ouest, et sa collègue du comité exécutif AICA Afrique, Mme Saoudata WALET ABOUBACRINE.
Les collègues de AICA Afrique australe, CLN qui abrite le secrétariat et IMPACT, organisation sœur point focal de l’Afrique de l’Est et membre fondatrice de AICA, membre du CE, ont également prêté main forte à leurs frères et sœurs de l’AOF pour la bonne réussite de cette première rencontre sous-régionale de AICA.
Durant 3 jours, du 11 au 13 septembre 2024 à Accra, les participants venus des 16 pays d'Afrique de l'Ouest vont discuter de leurs passions communes, à savoir : la protection de la mère nature. Il s’agira aussi d’échanger sur la structure de gouvernance de AICA au niveau global et de convenir d’un réseau auto-organisé par la sous-région d’Afrique de l’Ouest qui soutiendra la mise en œuvre de l’Appel à l’action de Kigali du Congrès sur les Aires protégées en Afrique (APAC), de la stratégie de l’Alliance pour les peuples autochtones et les communautés locales (IP&LC) de l’APAC et du Communiqué de la Communauté de Namibie.
Pour ce premier jour, la séance a débuté par une bénédiction traditionnelle de la réunion. À la suite de cela, les hymnes du Ghana et de l'Union africaine ont été entonnés, puis le mot de bienvenue de l'hôte Albert Katako, responsable des programmes de Civic Response, a planté le décor des travaux.
Malidadi Langa, président de AICA, a présenté les missions, les buts, les objectifs et les réalisations du projet. À sa suite, le Pr Alfred Yeboah, président de l'organisation Biodiversité et services écosystémiques de l'Afrique de l'Ouest et ancien vice-président du Bureau de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a pris la parole. Il a souligné l'importance de soutenir les initiatives des communautés locales et des peuples autochtones : selon lui, ces populations sont les principales gardiennes de la nature, elles sont les détentrices des connaissances sur la biodiversité, des moyens d'adaptation au changement climatique et de tout ce qu'il y a à savoir en matière de conservation. Il poursuit en déclarant que ces communautés locales et peuples autochtones rencontrent plusieurs défis, au nombre desquels : les séquelles de la colonisation, l’insécurité, l’instabilité dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, la difficulté d’accès au financement adéquat.
Après son intervention, Saoudata Walet Aboubacrine, secrétaire générale de Tin Hinan et membre du comité exécutif de AICA, a lancé le débat sur les défis liés à la conservation et les solutions possibles. Les représentants des pays d’Afrique de l’Ouest ont également énuméré leurs difficultés et fait des recommandations.
En rappel, créée en 2023, l'Alliance des peuples autochtones et des communautés locales pour la conservation en Afrique (AICA) est un réseau panafricain regroupant les réseaux des peuples autochtones et des communautés locales (IP&LC) qui cherche à amplifier la voix et l'action collective des IP&LC d'Afrique pour traiter des situations communes ou questions communes liées à la conservation.
Équipe de rédaction. Tin Hinan Sahel