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Le Département du genre et de la société civile de la Banque africaine de développement a organisé une session sur le thème « Accélérer les investissements climatiques sensibles au genre pour un Sahel résilient » à la COP27 au Pavillon de la Francophonie Zone C, pavillon 8, le 14 novembre 2022, à Charm El-Cheikh, en Égypte.

L'objectif principal de cette session est de fournir une plateforme de dialogue sur les résultats de l'étude régionale sur le profil de genre, de recueillir des observations et des engagements politiques pour la résilience des femmes aux chocs climatiques au Sahel, et enfin de partager les bonnes pratiques au niveau local, national et régional.

Cette session, matérialise l’engagement de la Banque pour un agenda climatique inclusif. Les recommandations, discussions et conclusions, alimenteront les actions ultérieures de soutien à la résilience climatique axée sur le genre au Sahel.

La programme de la session est le suivant :

Allocution d’ouverture : Al Hamndou Dorsouma, directeur par intérim du Département du changement climatique et de la croissance verte, Banque africaine de développement

Présentation des résultats du profil sur le genre et la résilience économique et climatique : Aïssatou Dosso, chargée supérieure genre et innovation, Banque africaine de développement

Panel de discussion : Rasha Abuelhassan, coordinatrice eau et habitat, Comité international de la Croix-Rouge; Sidi Mohamed El Wavi, directeur du climat et de l’économie verte, ministère de l’Environnement et du Développement durable de la Mauritanie; Sylvie Yaméogo, chargée de programme, Alliance pour le biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre; Souadata Aboubacrine, secrétaire exécutive de l’organisation sahélienne Tin Hinan.

Modérateur : Samba Fall, expert technique, Alliance ouest-africaine pour les marchés de carbone.

Pour revivre l'évènement, cliquez sur https://epavillon.francophonie.org/programmation/304

Participants à la session tenue Pavillon de la Francophonie Zone C, pavillon 8, le 14 novembre 2022, à Charm El-Cheikh, en Égypte.

https://twitter.com/MAboubakrine/status/1592201104883949569?s=19

Retrouvaille à la COP 27, Egypte 2022 avec son excellence Madame Mary ROBINSON ex-présidente de l’Irlande , ex Haut-Commissaire aux Droits de l’homme et présidente de la Fondation Climat justice. Ce fut un plaisir pour Mme Saoudata ABOUBACRINE, Secrétaire général de l’association TIN HINAN Burkina Faso et Mali de revoir après sa formation/stage  au Haut-Commissariat aux Droits de l’homme des  Nations Unies, Mme Robinson, figure historique  de femme battante et leader.

En marge de la COP27 Charm el Cheick 2022, Tin-hinan a organisé le 09 novembre 2022, un panel sous le thème : « Communautés autochtones et locales : quel plaidoyer pour leur prise en compte dans l’action climatique et le développement durable ?»

Il a consiste à un partage d’expériences et d’idées sur la valorisation des peuples autochtones (en particulier les femmes/ jeunes ) et leurs connaissances endogènes mais aussi sur la sensibilisation des décideurs politiques pour la prise en compte desdits peuples et leurs intérêts dans la planification, l’adaptation et l’atténuation face au changement climatique.

Tin-Hinan remercie les panélistes, le modérateur, les partenaires techniques et financiers et à tous ceux qui ont participer à la réalisation de cet évènement.

Association Tin-Hinan : Mieux renforcer les capacités des femmes pastorales en vue de leur autonomisation.

Le lancement officiel des activités avec les acteurs de mise en œuvre du projet « Les femmes pastorales du Sahel en mouvement », suivi de l’atelier de démarrage et d’appropriation dudit projet ont eu lieu dans la matinée du lundi 22 juin 2021 à Ouagadougou.
Cette rencontre qui a réuni plus d’une trentaine de personnes issues de Tin Hinan, OAFA Burkina Faso (BF), des organisations de femmes et jeunes filles des communautés pastorales et des autorités administratives, politiques et coutumières est l’œuvre de l’Association Tin-Hinan en partenariat avec Foundation Just Society a expliqué la Secrétaire Générale (SG)de l’association Tin Hinan et membre de l’Association pour l’épanouissement des femmes nomades, Saoudata Walet Aboubacrine .
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Automisation_socioéconomique_des_femmes_pasteurs_du_Sahel

Dr Tegwendé Modeste Yerbanga promet d'accompagner l'association Tin-Hinan.
Le ministre en charge des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a présidé dans la matinée du 22 juin 2021 à l'hôtel Ricardo, la cérémonie de lancement du projet " Les femmes pastorales du Sahel en mouvement". C'était en présence du deuxième adjoint au maire de l'arrondissement 4 de Ouagadougou, et le maire de Gorom-Gorom.
Le Projet: " Les femmes pastorales du Sahel en mouvement" est une initiative de l'association Tina-Hinan ( ATH). Il vise à promouvoir l'autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes filles à travers le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les bénéficiaires directs de ce projet sont: les organisations pastorales de l'Afrique de l'ouest francophone surtout celles affiliées à Tin Hinan qui ont fait leurs preuves auprès de leurs communautés et organisations.
Le ministre en charge des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a salué ce projet de l'association Tin-Hinan. Il a confié que le projet " les femmes pastorales du Sahel en mouvement" s'inscrit en droite ligne des priorités du programme de son son excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso qui fait de la promotion de l'automatisation socioéconomique des jeunes filles et femmes son cheval de bataille. De ce fait, il a rassuré les responsables du projet de l'accompagnement technique et financier de son ministère.
La secrétaire générale de l'association Tin-Hinan, Saoudata Aboubacrine s'est réjoui de l'intérêt que le ministre accorde à leur projet. Elle a invité les partenaires techniques et financiers et les organisations pastorales à accompagner la mise en œuvre de ce projet qui va contribuer à la résilience et la lutte contre la vulnérabilité des femmes pasteurs.
DCPM/ MRAH

« Si nous ne plaidons pas, nos droits resteront dans les tiroirs », Saoudata Aboubacrine, SG de l’association Tin Hinan

Secrétaire générale de l’association Tin Hinan, Saoudata Aboubacrine compte participer à la cérémonie officielle du 08 mars avant d’aller passer l’après-midi avec les femmes réfugiées et déplacées. « Je serais avec ces femmes pour leur remonter le moral, causer avec elles et connaitre aussi leurs opinions sur le 08 mars 2021 », fait-elle savoir.

Concernant le thème de la 164ème Journée internationale de la femme, Saoudata estime qu’il est bon de prévoir l’inclusion par le numérique mais cela doit être adaptée à la réalité du grand nombre de femmes rurales qui n’est pas connecté. Cette inclusion, selon elle, passe donc par la prise en compte de la situation des femmes rurales et ce de façon approprié. « Il faut tenir compte du fait que certaines n’ont même pas accès au réseau téléphonique, à fortiori internet ou appareil android ».  La crainte de la secrétaire générale de Tin Hinan, c’est que le thème actuel n’augmente les inégalités entre les femmes. « Ce sont seulement les femmes connectées qui pourront avoir accès aux opportunités qui vont avec cette digitalisation au détriment des autres », déplore Saoudata Aboubacrine.

A l’endroit des femmes, la secrétaire générale de Tin Hinan lance : « C’est à nous d’être persévérante et de faire valoir nos droits. Si nous ne plaidons pas, nos droits resteront dans les tiroirs. Il faut donc qu’on y croit et qu’on continue à lutter ».

https://queenmafa.net/inclusion-financiere-par-le-numerique-ce-quen-disent-les-femmes/  

 

Atténuation et adaptation aux effets des changements climatiques à travers les savoirs traditionnels des femmes pastorales du sahel, dans le cadre du projet financé par FIMI et exécuté par Tin-Hinan de 12/2018 à 09/2020. Il  a permis le renforcement des capacités des femmes, jeunes et leaders communautaires en techniques de production et à la commercialisation des fibres non lignées. Le processus d’homologation de certains produits comme la gomme arabique de Darkoye au Sahel Burkinabè et les fruits des grewia tenax (TARAKATE) et IN-FINE (grewia flavencias)  à Banguikogho (Mali)  en voie de disparition a été entamé. Plusieurs autres activités ont été menées dont l’aménagement du jardin des femmes, la restauration d’un puit, la plantation et le reboisement d’arbres, de plantes utilitaires et  médicinales.

En outre des ateliers de restitution des processus internationaux de mis en œuvre de l’accord de Paris (UNFCCC), convention biodiversité, comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et aux folklores (IGC) ont été organisés. Le projet a été finalisé par un atelier sous régional d’échanges intergénérationnels, de formation et de dynamisation des membres de l’OAFA, Afrique de l’Ouest

https://www.femininactu.com/actualite/lutte-contre-les-changements-climatiques-lassociation-tin-hinane-outille-ses-partenaires

Lutte contre les changements climatiques : L’association Tin Hinane outille ses partenaires .

« A voir l’atmosphère, non seulement du déroulement même de la session mais aussi les participants et nos invités, je pense qu’on peut dire que c’est un succès »

Débuté le lundi 16 novembre 2020 à Ouagadougou, l’atelier sous régional de femmes pastorales sur les changements climatiques a refermé ses portes le mardi 17novembre 2020.

Pendant 48h d’échanges fructueux, tous les thèmes ont été abordés et traités, les participants évalués ont donné satisfaction puisqu’ils ont vraiment eu des capacités qu’il fallait, des rencontres d’échanges (en tant qu’organisation pastorale de l’Afrique de l’Ouest) avec l’OAFA ont aussi été faites , ce qui fait qu’on note vraiment une réelle avancée a souligné fièrement la secrétaire générale de TIN HANE, Saoudata Aboubacrine.
Les échanges intergénérationnels intégrés à tous les niveaux et dirigés par un agent (modératrice et formatrice en même temps) du ministère de l’environnement (du service SP CONAP), Mamounata Compaoré ont permis d’atteindre les objectifs escomptés, ce qui fait que les attentes ont été comblées, a-t-elle poursuivi.
Deuxième du genre (qui est sous régional), après la tenue d’une 1ère activité (dans le sens des ateliers qui était juste au niveau national), ce projet était à sa dernière phase, ce qui ne les a pas empêcher d’avoir des acquis et des capacités a-t-elle signifié et d’ajouter que ce projet ouvrait la porte à d’autres projets « Nous allons continuer d’autres projets et quand je dis-nous, ce n’est pas au niveau de l’association seulement , c’est au niveau des deux communautés principales qui sont axées d’abord sur leurs groupements de femmes à savoir la communauté de Darkoye dans la province de l’Oudalan au Burkina Faso et celle de Banguikogho, commune de Gargango cercle de Goundam dans la région de Tombouctou au Mali et c’est autour d’elles ,que les groupement de femmes et de jeunes étudiants et autres apprennent à revenir à la source, ce qui constituent les échanges intergénérationnels ».
Saoudata qui se dit très heureuse car étant accompagnée d’une part par les Autorités Burkinabé (avec Mamounata Compaoré qui représente le ministère de l’environnement, des services techniques, le ministère de la femme) et d’autre part par les Autorités Maliennes ; ce qui les encourage et les fait avancer.
Elle a en outre mentionné la présence d’organisations de femmes pastorales de Sapouy dans le Centre Ouest qui ont échangés directement avec d’autres de l’Oudalan au Sahel d’autres de Zender venues directement du Niger , d’autres de la région de Tombouctou au Mali sans oublier l’implication d’organisations nationales comme IPBF ( Initiative Pananeutigri pour le bien-être de la femme).

Etant en plein cœur de la plate-forme nationale de communautés locales et de de Peulhs d’autochtones issues de l’Accord de Paris, Saoudatou a lancé un appel ( surtout de l’intérêt que cela suscite, du résultat que cela donne afin que tout aille de l’avant) afin que leur organisation puisse s’ouvrir à d’autres organisations, à d’autres communautés comme cela a été inscrit dans l’Accord de Paris à travers la plateforme mais aussi d’autres articles de l’Accord de Paris qui est la Convention de la biodiversité , le cadre de l’OMPI IGC et bien d’autres cadres .

Des participantes se prononcent.

Hawa Warzagane de l’Oudalan qui s’est dit très fière d’avoir participer à une telle rencontre, a reconnu avoir beaucoup appris.
En effet, selon elle, la formation qui s’est axée sur plusieurs thèmes notamment les changements climatiques , la biodiversité , leur a permis de se rendre compte que c’est l’homme qui est lui-même auteur de ces changements climatiques par les feux de brousse, la coupe abusive des bois bien qu’il y’ai la nature et a indiqué que, à travers cette même formation, elles ont appris à remédier à ces problèmes en pratiquant surtout des reboisements , des diguettes pour empêcher que l’érosion ne dégrade d’avantage les sols .
Elle a en outre promis de lutter contre ce fléau avec les autres femmes qui font du jardinage, de la maraichéculture… .
Il en est de même pour la participante et exposante (de boucles d’oreilles, chaines, bracelets tout en argent pur, de robes, voiles …), Ankoulou Wallet Ahmad et de la jeune femme Bousseinata Wellet AbdoulMalika qui a accompagné sa grand-mère à la dite rencontre et qui est revenu sur les bienfaits de la gomme arabique qui soigne des maux comme la tension.
Benedicteoued@gmail.com.